Le cercle des éditeurs : l’annuaire et les chroniques des éditeurs de logiciels B2B

Les données sont aujourd’hui considérées comme le nouvel « Or noir », et en 2025, elles continuent d’occuper une place centrale dans les stratégies d’entreprise. Cependant, comme le pétrole, celles-ci nécessitent d’être raffinées pour ne pas demeurer à l’état brut, c’est-à-dire non utilisables. En effet, une donnée brute n’atteint le statut d’information que par un processus d’identification et de structuration efficace. Combien d’entreprises, en cette ère de volumes exponentiels de données, disposent de données disséminées ça et là sur les disques durs d’ordinateurs, sans avoir connaissance de leur existence ? Pourtant, comme en amour, la donnée ne vaut que si elle est bien partagée… Combien de doublons, de données obsolètes, de données erronées ou non identifiées habillent les mémoires des ordinateurs ? Outre les coûts de stockage et temporel, c’est la fiabilité des données qui est mise à mal, avec une incidence directe sur la qualité des prestations et donc sur la performance. Toutefois, que l’inquiétude qui pourrait enfler à la lecture de ces lignes introductives s’apaise devant la quiétude de la solution qui va suivre : le Master Data Management (MDM).

Le logiciel MDM : le discours de la méthode

Dans son célèbre ouvrage, le philosophe René Descartes affirmait qu’il n’y a pas d’intelligence seulement de la méthode. C’est la raison d’être du Master Data Management, anglicisme que l’on peut traduire par l’expression de « gestion des données de référence ». Cette méthode, qui s’appuie sur un logiciel MDM, consiste à centraliser l’ensemble des données les plus essentielles de l’entreprise en un fichier unique, afin de l’ériger en référentiel commun. Ce fichier est plus communément appelé le « fichier maître » et les données qu’il comporte sont dites « critiques ». « Fichier maître » parce que celui-ci domine tous les autres et « Critiques » en raison du caractère unique de ces données et de leur degré d’importance. Le référentiel commun renvoie à ce fonds commun d’information dans lequel viendront puiser aisément les collaborateurs de l’entreprise. Au risque de contredire Descartes, la méthode apparaît ici comme un signe flagrant d’intelligence…

Le Master Data Management au secours du Big Data

« L’humanité produirait en deux jours autant d’information qu’elle ne l’aurait fait en deux millions d’années« . L’entreprise n’échappe pas à ce constat d’abondance et se trouve confrontée à l’afflux massif des données. Qu’elles soient comptables, statistiques, publicitaires, juridiques, il reste difficile de distinguer le bon grain de l’ivraie. Et si les données fondamentales, c’est-à-dire les plus importantes qualitativement, étaient centralisées dans un fichier unique. Et si les données étaient purgées des redondances, des données erronées ou obsolètes et de tout vice affectant leur intégrité. Et si ces données étaient précisément décrites et régulièrement actualisées. Les décisions de l’entreprise n’en seraient-elles pas favorablement impactées ? La réponse est évidente. Unicité, qualité et intégrité des données résument en quelques mots les objectifs d’un logiciel MDM comme celui de l’éditeur Lyonnais Blueway par exemple.

Par-delà les apparences : vers une donnée enrichie

Que l’on ne s’y trompe pas. La gestion des données de référence n’est pas simplement un outil de concentration des données en un point unique. Elle est, comme son nom l’indique, un instrument de gestion qui participe de la qualité et de la fiabilité des données. Par le croisement, l’association, l’interaction des éléments, le MDM constitue une extraordinaire centrale d’enrichissement des données de référence au sein du système d’information. Accessible à tous les intéressés, cette solution représente la quintessence du travail collaboratif et l’assurance de décisions fondées sur des données fiables et de qualité. Son intérêt est d’autant plus grand lorsque l’entreprise envisage une fusion-acquisition. Enfin, dans un contexte réglementaire qui s’est encore renforcé ces dernières années (loi informatique et liberté, RGPD, etc.), l’utilisation de ce type de solution reste un atout majeur pour demeurer en conformité avec la législation européenne et nationale.

Qualité des données et investissement dans l’IA : un enjeu indissociable

Dans un marché où l’Intelligence Artificielle prend une ampleur croissante, la qualité des données s’impose comme un facteur clé de réussite. En effet, pour qu’un projet d’IA puisse réellement délivrer tout son potentiel, il doit s’appuyer sur des informations fiables, à jour et structurées. Or, il n’est pas rare de constater que les entreprises peinent à exploiter pleinement leur data, faute d’un processus clair de vérification et de nettoyage des informations recueillies.

Lorsque des données erronées ou incomplètes circulent dans le Système d’Information, elles génèrent des biais au moment de l’apprentissage automatique, compromettant ainsi la pertinence et la fiabilité des modèles d’IA. À terme, cette mauvaise qualité des données peut constituer un obstacle à la poursuite des investissements, car elle nourrit un sentiment de défiance vis-à-vis des résultats. C’est pourquoi le recours à des solutions MDM et à des processus de gouvernance adaptés est essentiel pour poser des fondations solides. Sans cette rigueur initiale, toute initiative d’IA risque de rester au stade de l’expérimentation, sans véritable impact sur la stratégie ni sur la performance globale.